Pour plus d'information sur la démobilisation d'enfants soldats, clique ici. Sources:
Rapport 2011 du Bureau du Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour les enfants et les conflits armés
Les nouveaux groupes armés de Colombie, Rapport Amérique latine N°20 10 mai 2007, International Crisis Group
- Les enfants de colombie s’associe avec gemini
Les Enfants De Colombie S’associe Avec Gemini
En 2008, la Cour constitutionnelle de Colombie estimait que près de 2 millions de personnes étaient déplacées à l'intérieur du pays, dont 50% âgés de moins de 18 ans. L'Organisation des nations unies (ONU) a mandaté un "Rapporteur spécial" s'occupant de la question des déplacés dans leur propre pays. Pour lui, cette situation est l'une des plus graves dans le monde: le pays est au 2ème rang mondial en terme de nombre de déplacés. Il arrive aussi souvent que des enfants soient exécutés pour avoir refusé de rentrer dans un groupe armé. Enfants dans un camp de déplacés
Chaque enfant soldat, garçon ou fille est obligé de tuer, mutiler ou torturer lorsqu'il est recruté. Eduardo, 17 ans, en témoigne: " Ils vous donnent une arme à feu et vous devez abattre votre meilleur ami. Si vous ne le tuez pas, votre ami reçoit l'ordre de vous tuer. J'ai dû le faire parce que sinon j'aurais été tué. " Il est aussi privé de sa famille, de son droit à l'éducation et on lui confie souvent les tâches les plus ingrates, comme l'explique Elisa, 13 ans: " On passe la plupart du temps à nettoyer, cuisiner, porter des armes et des feuilles de coca, qui sont utilisées pour produire la cocaïne.
Les tirs ont duré environ quarante minutes. " Il a précisé que les tirs avaient eu lieu dans différents endroits de la ville. C'est ce que montrent notamment les deux vidéos ci-dessous, tournées dans le nord de la ville, loin du gymnase omnisport. Dans la première, on voit des enfants allongés au sol dans une salle de classe, on entend des rafales de tirs, et leur enseignante qui leur répète: "Tranquilles, il ne va rien se passer, on est au sol! " Contactée par notre rédaction, celle-ci a confié: "Nous nous sommes enfermés dans la salle de classe, en essayant de rester calmes, en attendant que ça passe. " Parar esta violencia es un imperativo ético. No puede ser que una maestra en el Tarra tenga que vivir esta terrible situación con sus alumnos. Necesitamos una #PazTotal — Diana Sánchez Lara (@DianaDefensora) April 28, 2022
Vidéo tournée dans une salle de classe située à 400 mètres environ de la base militaire d'El Tarra, en Colombie, le 27 avril (similaire à cette autre vidéo). Dans la seconde vidéo, des tirs résonnent et on voit une arme actionnée dans la rue.