Victor Hugo (1802 – 1885)
Recueil publié en 1872: L'Année Terrible. A qui la faute? Tu viens d'incendier la Bibliothèque? - Oui. J'ai mis le feu là. - Mais c'est un crime inouï! Crime commis par toi contre toi-même, infâme! Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme! C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler! Ce que ta rage impie et folle ose brûler,
C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage
Le livre, hostile au maître, est à ton avantage. Le livre a toujours pris fait et cause pour toi. Une bibliothèque est un acte de foi
Des générations ténébreuses encore
Qui rendent dans la nuit témoignage à l'aurore. Quoi! Victor Hugo : A qui la faute ? - Les Mots à la Bouche. dans ce vénérable amas des vérités,
Dans ces chefs-d'oeuvre pleins de foudre et de clartés,
Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,
Dans les siècles, dans l'homme antique, dans l'histoire,
Dans le passé, leçon qu'épelle l'avenir,
Dans ce qui commença pour ne jamais finir,
Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles,
Dans le divin monceau des Eschyles terribles,
Des Homères, des jobs, debout sur l'horizon,
Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,
Tu jettes, misérable, une torche enflammée!
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Il a jeté l'étincelle sur la poudrière. Thiers, c'est l'étourderie préméditée Victor Hugo, journal personnel Ajout du 31/03/2019: en pleine révolte des Gilets Jaunes, la Commune de Paris revêt bien sûr un écho particulier. Le parallèle avec les événements de 1871 est savoureux! Ce n'est plus l'incendie d'une bibliothèque mais celui du Fouquet's, une brasserie luxueuse des Champs-Élysées, qui scandalise la classe politique et une bonne partie des intellectuels du pays. Fouquet's et bibliothèque des Tuileries, même combat? Les deux établissements semblent en tout cas posséder la même force symbolique: celle de deux France qui ne se comprennent plus et qui se méprisent mutuellement. Dans les deux cas, l'incendie est utilisé par les médias et la classe politique pour décrédibiliser le camp des « insurgés ». Victor Hugo aurait-il écrit: – Tu viens d'incendier le Fouquet's? Victor hugo a qui la faute. – Oui. – Mais c'est un crime inouï! Crime commis par toi contre toi-même, infâme! Rien n'est moins sûr! À chaque époque les symboles qu'elle mérite.
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Alors que l'armée libère la capitale, les révoltés mettent le feu au palais des Tuileries. C'est bien sûr le symbole de la monarchie française et l'ancien lieu de pouvoir de Napoléon III qui est visé. Le château part en fumée, et avec lui sa bibliothèque composée de plus de 80 000 ouvrages… De quoi donner l'inspiration à Victor Hugo. – Tu viens d'incendier la Bibliothèque? – Oui. J'ai mis le feu là. – Mais c'est un crime inouï! Crime commis par toi contre toi-même, infâme! Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme! C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler! Ce que ta rage impie et folle ose brûler, C'est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage! Le livre, hostile au maître, est à ton avantage. Le livre a toujours pris fait et cause pour toi. À qui la faute victor hugo. Une bibliothèque est un acte de foi Des générations ténébreuses encore Qui rendent dans la nuit témoignage à l'aurore. Quoi! dans ce vénérable amas des vérités, Dans ces chefs-d'oeuvre pleins de foudre et de clartés, Dans ce tombeau des temps devenu répertoire, Dans les siècles, dans l'homme antique, dans l'histoire, Dans le passé, leçon qu'épelle l'avenir, Dans ce qui commença pour ne jamais finir, Dans les poètes!
Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints. Le livre en ta pensée entre, il défait en elle Les liens que l'erreur à la vérité mêle, Car toute conscience est un nœud gordien. Il est ton médecin, ton guide, ton gardien. Ta haine, il la guérit; ta démence, il te l'ôte. Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute! Le livre est ta richesse à toi! c'est le savoir, Le droit, la vérité, la vertu, le devoir, Le progrès, la raison dissipant tout délire. Et tu détruis cela, toi! À qui la faute, poème de Victor Hugo. – Je ne sais pas lire. Pendant la Commune de Paris, la bibliothèque du Louvre fut incendiée par les Communards le 24 mai 1871. 120 000 volumes furent détruits.
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Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints. Le livre en ta pensée entre, il défait en elle
Les liens que l'erreur à la vérité mêle,
Car toute conscience est un nœud gordien. Il est ton médecin, ton guide, ton gardien. Ta haine, il la guérit; ta démence, il te l'ôte. Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute! Le livre est ta richesse à toi! A qui la faute victor hugo analyse. c'est le savoir,
Le droit, la vérité, la vertu, le devoir,
Le progrès, la raison dissipant tout délire. Et tu détruis cela, toi! — Je ne sais pas lire.
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De tout l'esprit humain tu fais de la fumée! As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre? Le livre est là sur la hauteur;
Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine,
Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine
Il parle, plus d'esclave et plus de paria. Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria. Poème À qui la faute - Victor Hugo. Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille
L'âme immense qu'ils ont en eux, en toi s'éveille;
Ébloui, tu te sens le même homme qu'eux tous;
Tu deviens en lisant grave, pensif et doux;
Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,
Ils t'enseignent ainsi que l'aube éclaire un cloître
À mesure qu'il plonge en ton coeur plus avant,
Leur chaud rayon t'apaise et te fait plus vivant;
Ton âme interrogée est prête à leur répondre;
Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre,
Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,
Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs! Car la science en l'homme arrive la première. Puis vient la liberté. Toute cette lumière,
C'est à toi comprends donc, et c'est toi qui l'éteins!
De tout l'esprit humain tu fais de la fumée! As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre? Le livre est là sur la hauteur;
Il luit; parce qu'il brille et qu'il les illumine,
Il détruit l'échafaud, la guerre, la famine
Il parle, plus d'esclave et plus de paria. Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria. Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille
L'âme immense qu'ils ont en eux, en toi s'éveille;
Ebloui, tu te sens le même homme qu'eux tous;
Tu deviens en lisant grave, pensif et doux;
Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,
Ils t'enseignent ainsi que l'aube éclaire un cloître
A mesure qu'il plonge en ton cœur plus avant,
Leur chaud rayon t'apaise et te fait plus vivant;
Ton âme interrogée est prête à leur répondre;
Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre,
Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,
Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs! Car la science en l'homme arrive la première. Puis vient la liberté. Toute cette lumière,
C'est à toi, comprends donc, et c'est toi qui l'éteins!