Et dans l'air suspendue, en redoublant sa voix, Fait tressaillir l'écho qui dort au fond des bois. « Oh! bonjour! dit l'enfant, qui se souvenait d'elle; Je t'ai vue à l'automne; oh! bonjour, hirondelle. Viens! tu portais bonheur à ma maison, et moi Je voudrais du bonheur. Veux-tu m'en donner, toi? Jouons. » — « Je le voudrais, répond la voyageuse, Car je respire à peine, et je me sens joyeuse. Mais j'ai beaucoup d'amis qui doutent du printemps; Ils rêveraient ma mort si je tardais longtemps. Non, je ne puis jouer. Pour finir leur souffrance, J'emporte un brin de mousse en signe d'espérance. Nous allons relever nos palais dégarnis: L'herbe croît, c'est l'instant des amours et des nids. L’écolier, poème de Raymond Queneau - poetica.fr. J'ai tout vu. Maintenant, fidèle messagère, Je vais chercher mes soeurs, là-bas, sur le chemin. Ainsi que nous, enfant, la vie est passagère, Il faut en profiler. Je me sauve... À demain! » L'enfant reste muet; et, la tête baissée, Rêve et compte ses pas, pour tromper son ennui, Quand le livre importun, dont sa main est lassée, Rompt ses fragiles noeuds, et tombe auprès de lui.
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Poésie Écolier
maurice carême. l'école. l'école était au fond du monde
a l'ecole primaire n° chaussée de mons, bruxelles maurice carême et deux de ses collègues dans la cour de l'ecole communale n° à
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Poésie L'écolier Raymond Queneau
Un dogue l'observait du seuil de sa demeure. Stentor, gardien sévère et prudent à la fois, De peur de l'effrayer retient sa grosse voix. Hélas! peut-on crier contre un enfant qui pleure? « Bon dogue, voulez-vous que je m'approche un peu, Dit l'écolier plaintif? Je n'aime pas mon livre; Voyez! ma main est rouge, il en est cause. Au jeu Rien ne fatigue, on rit; et moi je voudrais vivre Sans aller à l'école, où l'on tremble toujours; Je m'en plains tous les soirs, et j'y vais tous les jours; J'en suis très mécontent. Je n'aime aucune affaire. Le sort des chiens me plaît, car ils n'ont rien à faire. » « Écolier! Poésie l'écolier dans la lune. voyez-vous ce laboureur aux champs? Eh bien! ce laboureur, dit Stentor, c'est mon maître. Il est très vigilant; je le suis plus, peut-être. Il dort la nuit, et moi j'écarte les méchants. J'éveille aussi ce boeuf qui, d'un pied lent, mais ferme, Va creuser les sillons quand je garde la ferme. Pour vous même on travaille; et, grâce à vos brebis, Votre mère, en chantant, vous file des habits.
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Poésie: L'écolière
Bon Dieu! que de choses à faire! L'écolier - Olivier BRIAT - Vos poèmes - Poésie française - Tous les poèmes - Tous les poètes. Enlève tes souliers crottés, Pends donc ton écharpe au vestiaire, Lave tes mains pour le goûter,
Revois tes règles de grammaire, Ton problème, est-il résolu? Et la carte de l'Angleterre, Dis, quand la dessineras-tu? Aurai-je le temps de bercer Un tout petit peu ma poupée, De rêver, assise par terre, Devant mes châteaux de nuées? Bon Dieu! que de choses à faire!
Sur le dos son cartable, sur les lèvres un doux chant, L'écolier tous les jours à l'école se rend Où, studieux, il apprend à compter et à lire, A réciter par cœur et puis à réfléchir. La plume et l'encrier, des livres et des cahiers: D'intelligents trésors, précieux et importants, Soigneusement rangés attendent sagement Avant que l'on s'en serve, des outils familiers. Devant la grande école, de petits camarades Attendent que le maître leur dise d'arrêter Le tumulte joyeux, leur folle débandade Et leur apprenne alors à se discipliner. Poésie l'écolier raymond queneau. La cloche a retenti: les enfants sont en rang Et entrent silencieux dans la salle de classe; Le maître est imposant, son silence les glace; Voici venu le temps où il faut être grand... Dessus le tableau noir, le maître écrit des mots Et puis il interroge au hasard un marmot. Toujours il faut savoir et par cœur ses leçons Sinon l'on est privé de récréation. Le cancre est installé dans le fond de la classe, Les yeux souvent fixés sur dehors, la fenêtre; Les élèves modèles près du tableau se placent Et mettent un point d'honneur à bien écouter le maître.