La suite après la publicité Je vous écris de Boutcha, par Lodewijk Allaert Dans son dernier ouvrage, recueil de poèmes intitulé « Après la Crimée » (VSL, 2018), Svitlana met sa plume au service d'une langue sensuelle, presque organique, résolument enracinée dans un territoire. À l'inquiétude des jours sombres, elle mêle des souvenirs lumineux liés à son enfance sur cette péninsule au parfum de Provence. Elle évoque les cigales, les vignobles, les vergers, les nuits passées à la belle étoile sur les rivages de la mer Noire, dans le village de Simeiz, son paradis perdu. Mais Svitlana n'est pas du genre à s'apitoyer. À 16 ans, elle était déjà sur les barricades: la « révolution sur le granit », automne 1990. Pour elle, comme pour des milliers d'étudiants, pas question de replonger dans l'hiver soviétique. Guerre en Ukraine : deux écrivaines sous les bombes, par Lodewijk Allaert. S'ensuivraient deux autres révolutions. Svitlana serait encore là, toujours pour les mêmes raisons: sortir de la sphère d'influence du Kremlin, de la corruption des élites pro-russes, du modèle autocratique.
- 4 rue du chemin vert les
4 Rue Du Chemin Vert Les
Pendant les 24 premières heures de la vie de son enfant, elle a été tellement excitée et sous pression qu'elle n'a pas dormi la nuit précédente. » « Ouvrez-moi cet open bar » C'est une irrésistible adrénaline que de découvrir son enfant. On est émerveillée. On le regarde dans tous les sens, on se dit qu'il a des ongles, que c'est fou qu'il ait des ongles, qu'on ait « fait » des ongles. Tout ça maintient les yeux grands ouverts alors qu'il faudrait… dormir. 4 rue du chemin vert la. Marie Thirion: « Quand arrive le contrecoup de l'accouchement, la chute des hormones, 24 heures après la naissance, la mère ressent un gros coup de fatigue. Et, là, elle n'a qu'une seule envie qui est de roupiller. » Si l'on représentait cette histoire malencontreuse en infographie, on verrait deux courbes qui se croisent de la pire manière possible. Au moment où la mère a besoin de dormir, l'enfant hurle à la mort parce qu'il est, lui… bien réveillé. « Ouvrez-moi cet open bar », semble-t-il hurler à la serveuse qui, elle, vient de s'endormir de fatigue sur le trottoir.
Rencontre chez elle, à Muzichy, dans le district de Boutcha. La suite après la publicité Aux alentours, tout ou presque a été bombardé. Pourtant, Alevtina et son mari ont pris le risque de rester. Ils sont ce que l'on appelle ici des « gens-buissons ». Ils ne bougeront pas, quoiqu'il arrive. « C'est surtout pour les chiens », me dit Alevtina. Des molosses de plus de 70 kilos. Elle en a trois. Mais il n'y a pas que ça. 4 rue du chemin vert quebec. Alevtina Kakhidze est une artiste totale. Pour elle l'art est une philosophie, un mode de vie. Si chaque jour elle s'efforce de dessiner la guerre, ce n'est pas seulement pour conjurer le chagrin ou témoigner des drames, mais aussi pour que le monde fasse sens. Car la guerre n'anéantit pas que les maisons, elle fait aussi exploser le réel, ce récit fragile tissé dans la tresse du temps. Lviv, bastion de la résistance, par Lodewijk Allaert Sur le mur de son atelier, une grande fresque retrace la chronologie des événements depuis ce fameux 24 février, à 5h30. L'heure est importante.